Alejandro Jodorowsky

J’ai connu le scénariste franco-chilien Alejandro Jodorowsky à travers les histoires qu’il a imaginé pour la bande-dessinée, dans ses collaborations des années 80 avec Moebius, dans L’Incal (dont je parle dans l’article Moebius) et la saga appelée La caste des Meta-Barons, associé au dessinateur Juan Giménez.

La caste des Meta-Barons se déroule dans un futur lointain, dans un monde où règne un conflit entre plusieurs lignées familiales. Les Meta-Barons sont considérés comme les guerriers les plus puissants de l’univers, et où les guerriers Meta-Barons les plus jeunes doivent détruire leur père pour asseoir leur domination.

Jodorosky crée des mondes fantastiques qui sont développés de façon parfaite et cohérente; cela fait émerger des univers ayant une véritable vie intrinsèque  avec une richesse extraordinaire et une échelle supplémentaire apporté par une multitude de symboles.

Avec Alessandro Jodorosky, j’ai ressenti tout l’extra-ordinaire et le mystérieux du processus créatif.  J’ai un peu appréhendé à travers Jodorowsky, comment, pour faire émerger l’art, il faut tenter d’être connecté avec les profondeurs de l’âme.

C’est à dire à nos rêveries lucides autour du monde qui nous entoure, mais aussi à nos pensées loufoques, nos petites folies, et enfin être à l’écoute de nos songes nocturnes et de toutes les fantasmagories générées par notre inconscient.

Ensuite vient le processus de donner une vie à notre imaginaire.

Jodorosky a une immense richesse de l’âme, c’est un créateur puissant ayant su développer, quasiment sans limite ni censure, sa liberté intérieure et donner des réalités concrètes à des manifestations spirituelles.

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